Tourbières extérieures

quelques espèces

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Mise à jour : samedi 18 décembre, 2010


Une tourbière artificielle n'est pas comparable à ce qui se passe dans la nature. Il n'y a pas d'ordinaire l'humidité atmosphérique d'une vraie tourbière. L'eau présente ne vient que de la pluie ou d'un apport extérieur à pH 7, rien à voir avec l'eau acide des nappes phréatiques présentes en permanence. Certaines tourbières ne sont alimentées que par la pluie, certes (elles sont dites ombrophiles) mais l'énorme masse de Sphaigne présente acidifie cette eau très vite.
En fait ce n'est pas une tourbière artificielle puisqu'il n'y a pas de production de tourbe ! Mais le nom est commode, difficile à remplacer.

dimanche 19 septembre, 2010enu">Généralités

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Généralités

On comprendra facilement qu'en augmentant le nombres d'espèces, on augmente la sensibilité aux écarts météorologiques car on ajoute forcément des plantes moins tolérantes.
Le fait que l'eau du bassin doive absolument être sans calcaire est une "évidence"...

Quelques espèces classiques à placer en tourbière artificielle extérieure :
- Sarracenia purpurea purpurea
- Sarracenia purpurea purpurea forme heterophylla (qui est la forme entièrement verte de la précédente)
- Sarracenia purpurea venosa, très prolixe, qui peut donner des touffes de un mètre de large ,dans quelques années quand même ;-)
- Sarracenia purpurea purpurea var burkii
- Sarracenia purpurea purpurea var montana
- Les hybrides des précédents avec d'autres espèces héritent d'une résistance au froid acceptable (page sur les hybridations chez les Sarracenia, à voir dans les Dossiers).
Les autres Sarracenia sont un peu plus frileux
- Darlingtonia californica peut être intéressante mais sa culture est délicate : sol meuble et pas d'eau stagnante au pied, ce qui est délicat en tourbières artificielle : il faudrait une petite pompe qui prendrait l'eau à son endroit le plus frais (eau "profonde" et à l'ombre) pour faire un faux "ruisseau" de montagne, l'écosystème naturelle de cette plante. Ce genre d'installation se justifie par la grande beauté et la taille importante que celle-ci peut atteindre.
- Dionée (protéger tout de même des gelées)
- Drosera "européens" : DD. intermedia, longifolia, rotundifolia, x obovata, anglica
- Drosera de latitude équivalente : DD. binata, filiformis, dielsana, capensis, capillaris, spatulata
- Grassettes : Pinguicula alpina, vulgaris, grandiflora, pallida (elles apprécient aussi l'eau ruissellante)
- Utriculaires de ces régions... UU. australis, vulgaris, minor, intermedia, ochroleuca, bremii, livida, sandersoni...Retour en haut de page

Dionée consommant un escargot Tourbière artificielle en Alsace (appartenant à Lionel Leoplodes)

Nord de la France, est, Belgique...

Sans aucune protection contre le froid il est clair que le choix se ramène à des plantes typiques des régions froides. En revanche, si vous n'utilisez que les quelques espèces alpines vous n'aurez rien à craindre du gel mais vos plantes souffriront de la chaleur en été, qui sera court car ces plantes disparaissent avec le raccourcissement de la durée d'éclairement pour passer l'hiver en hibernacle.

Éviter en tous cas S. leucophylla, S. minor et S. psittacina à moins vraiment de les protéger du froid en hiver, ce qui est un peu délicat pour la première car elle fait ses plus belles urnes à la fin de l'été et, pour recouvrir le pied, il serait aberrant de les couper juste après ! Du reste, les urnes de S. minor sont aussi très persistantes en hiver...

Vous trouverez aussi des informations sur le site http://homeusers.brutele.be/plante carnivore d'un groupe belge d'amateurs de plantes carnivores et en contactant le webmaster, qui s'intéresse particulièrement à la question. Retour en haut de page

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